Le bruit des arbres qui tombent : un songe mélancolique et ludique
© Pierre Grosbois Le bruit des arbres qui tombent : un songe mélancolique et ludique Par Chantal Boiron Une grande bâche noire recouvre le plateau vide. À l’aide de cordes, les quatre interprètes (un à chaque coin du plateau) soulèvent la toile, la font grimper dans les cintres, puis redescendre. À un moment, la bâche forme un immense hamac au-dessus de la scène. Sous le reflet des spots, elle devient par instants presque lumineuse. On a l’impression (fausse, sans doute, mais peu importe) que les mouvements de la bâche, que les reflets de la lumière suivent le rythme de la musique de Mahler