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décembre 2023

© Evangelos Rodoulis : Liberté Cathédrale de Boris Charmatz par le Tanztheater Wuppertal Pina Bausch & [terrain]  La Symphonie chorégraphique de Boris Charmatz   Par Chantal Boiron Avec Liberté Cathédrale, Boris Charmatz signe sa première création en tant que directeur artistique du Tanztheater de Wuppertal où il a succédé à Pina Bausch, en août 2022. Créée en septembre dernier à l’église du Mariendom de Neviges, près de Wuppertal, c’est une œuvre sombre et puissante, recréée, repensée en fonction des lieux qui l’accueillent. Nous l’avons vue à l’Opéra de Lille (1), magnifique théâtre à l’italienne, dans la même configuration qu’au Châtelet où le spectacle sera

©  Simon Gosselin : Bénédicte Cerutti dans Andromaque de Jean Racine, mise en scène de Stéphane Braunschweig à l'Odéon-Théâtre de l'Europe               Andromaque à l’Odéon : « Des ruisseaux de sang… » Par Chantal Boiron Racine est un auteur qui réussit à Stéphane Braunschweig. Quand il met en scène ses tragédies, on est frappé par la finesse et la justesse de son interprétation de l’œuvre racinienne. Nous avions beaucoup aimé Iphigénie il y a deux ans. Aujourd’hui, nous aimons tout autant Andromaque. Dans la tragédie de Racine, la Troyenne Andromaque (Bénédicte Cerutti) et la Grecque Hermione (Chloé Réjon) sont des ennemies et

© Christophe Raynaud de Lage : Guillaume Pottier et Alex Fondja dans À la paix ! Un spectacle de Robin Renucci d’après Aristophane (adaptation Robin Renucci & Serge Valetti), à La Criée de Marseille À la Criée, le rire rassemble Par Chantal Boiron Pour sa première création, « son premier Acte » en tant que directeur de La Criée, Robin Renucci met en scène À la Paix, d’après la comédie d’Aristophane. Il en co-signe l’adaptation avec l’écrivain marseillais, Serge Valletti (1). Dans la période troublée, d’une violence inouïe que nous traversons, on y voit un signe fort.   © Christophe Raynaud de

© Christophe Raynaud de Lage  : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, adaptation et mise en scène de Katja Hunsinger et Rodolphe Dana (Yanua Compagnie) Bussang, été 2023 Par Chantal Boiron Le Théâtre du Peuple à Bussang conjugue à la fois exigence et générosité, histoire et création contemporaine, transmission et réinvention

© Marie Clauzade : Astrid Bas et  Maxime Taffanel dans Phèdre de Sénèque, traduction et adaptation de Frédéric Boyer, mise en scène de Georges Lavaudant   Le Marathon estival de Jo Lavaudant     Par Chantal Boiron Georges Lavaudant est un metteur en scène particulièrement actif. Chaque année, il nous offre une nouvelle création, où il témoigne de sa passion pour les auteurs, classiques (Shakespeare, Sénèque, Kafka…), ou contemporains qu’il aime à nous faire découvrir. Des choix essentiels pour lui, qu’il partage d’ailleurs avec Alain Françon, un artiste de la même génération que lui. Tous deux ont en commun l’amour des mots et la nécessité, le désir

Acheter le Numéro 74/75 Editorial 2 Interdit : transgression et censure 3 Forbidden: Transgression and censorship Kyïv sur scène / Kyiv on stage 6 La scène et la réalité : le théâtre ukrainien pendant la guerre totale 10 The stage and the reality: the Ukrainian theatre during full-scale war Daria Badior Dossier Les artistes face à l’Interdit / Artists facing the Forbidden 16 18 Présentation/Presentation Chantal Boiron 20 25 Valérie Dréville Entretien/Interview Odile Quirot 30 37 Tiago Rodrigues Entretien/Interview Chantal Boiron 44 47 Mina Kavani Entretien/Interview Maïa Bouteillet 52 57 Gurshad Shaheman Entretien/Interview Maïa Bouteillet 62 65 Vanasay Khamphommala Anaïs Heluin 68 74 Jakub Skrzywanek Entretien/Interview Chantal Boiron Auteur / Author Jeton Neziraj 80 Le théâtre

© Fabian Hammerl : Der Wij de Bohdan Pankrukhin et Kirill Serebrennikov, mise en scène de Kirill Serebrennikov      Der Wij : Le Manifeste contre la guerre de Serebrennikov     Par Chantal Boiron Après Le Moine noir, la nouvelle de Tchekhov, c’est un conte fantastique de Gogol, Vij, que Kirill Serebrennikov adapte pour le théâtre. Le spectacle a été créé en avril 2023 au Thalia Theater, à Hambourg. La première en France a eu lieu au Printemps des comédiens à Montpellier, en juin 2023 (1).   Avec Der Wij (Vij), écrit avec la complicité du dramaturge ukrainien Bohdan Pankrukhin, le metteur en scène et cinéaste Russe Kirill

© Enno Endlicher : Répétition du Sacre du printemps de Stravinski, chorégraphie de Pina Bausch, dans Dancing Pina de Florian Heinzen-Ziob     Dancing Pina : «Chantez avec votre corps »     Par Chantal Boiron Dans Dancing Pina, un très beau film, et très émouvant, Florian Heinzen-Ziob nous montre combien, dix ans après la mort de Pina Bausch, sa « danse reste vivante », « en mouvement perpétuel ». Comment transmettre l’héritage de Pina Bausch sans Pina ? C’est la question à laquelle le cinéaste tente de répondre dans son film à travers deux magnifiques expériences, menées par Joséphine Ann Endicott, Malou Airaudo, Clémentine Deluy, danseuses emblématiques de la troupe du Tanztheater de Wuppertal.    [caption

© Krafft Angerer : Le Moine noir d'après Tchekhov, texte et mise en scène de Kirill Serebrennikov      Avec Kirill Serebrennikov, au bord du gouffre   Par Chantal Boiron Le Châtelet a programmé pour quatre représentations (16 -19 mars 2023) Le Moine noir d’après la nouvelle de Tchekhov, dans l’adaptation et la mise en scène de Kirill Serebrennikov. Créé au Thalia Theater de Hambourg, au printemps dernier, le spectacle avait fait l’ouverture du Festival d’Avignon, en juillet 2022. Et, dans le même moment, on pouvait voir, au cinéma, La Femme de Tchaïkovski, le dernier film de Serebrennikov présenté à Cannes, également en ouverture du festival, en

© Jean-Louis Fernandez : André  Marcon et Gilles Privat dans En attendant Godot de Samuel Beckett, mise en scène d'Alain Françon     Beckett : deux mises en scène magistrales   Par Chantal Boiron Deux chefs d’œuvre de Samuel Beckett sont actuellement à l’affiche de deux théâtres privés parisiens : En attendant Godot (1952) dans la mise en scène d’Alain Françon, à la Scala. Et, au Théâtre de l’Atelier, à Montmartre, Fin de partie (1957), dans celle de Jacques Osinski. Rappelons que Beckett a écrit les deux pièces en français avant de les traduire lui-même en anglais et qu’elles ont été toutes les deux créées par Roger Blin. D’ailleurs, on trouve entre